Enseignant à l’université Paris-Est et à Sciences Po Paris, Emmanuel Vincenot vient de publier «histoire de La Havane», description formidablement vivante de cette ville au destin tumultueux, lié à celui de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique. Ce livre fait la part belle aux représentations visuelles de la cité, des premières gravures aux visions cinématographiques contemporaines.
Cet ouvrage volumineux (près de 800 pages) qui retrace les 5 siècles de la capitale cubaine est d'une lecture aisée pour les non spécialistes et éclaire tous les visiteurs de La Havane. Une référence.

Roman historique donnant une foultitude d'informations sur une période peu connue de l'histoire de Cuba: la guerre hispano-cubano-américaine, ou 2e guerre d'indépendance. Ces évènements tragiques sont vus à travers les yeux du capitaine d’un trois-mâts français, la Némésis, construit à Nantes.
Le site du livre....
Présenté en avant première à nos journées de la culture 2010

Pour mieux comprendre les cinquante dernières années à Cuba... Extraits de discours d’acteurs de la Révolution (Fidel et Raul Castro, le Che, Camilo Cienfuegos, Carlos Lage…).
Interviews et textes de personnalités (Paul Estrade, Eduardo Galeano, François Houtart, Pierre Richard, Maurice Lemoine, Rony Brauman,Manu Chao, Rémy Herrera, Danny Glover, Jean Ortiz, DanielleMitterrand, Mariela Castro, Gabriel Garcia Marquez, Hernando Calvo Ospina…) Coordination Hernando Calvo Ospina

Résultat de plusieurs semaines de conversations entre Ignacio Ramonet, directeur du Monde Diplomatique, et Fidel Castro, cet ouvrage donne les clés de la révolution cubaine à travers le parcours personnel et politique du dernier « monstre sacré » de la politique internationale. Incontournable!

Dans ce récit autobiographique basé sur de rares entrevues, le président cubain relate un volet méconnu de sa vie. Préfacé par le Prix Nobel Gabriel Garcia Marquez, le livre retrace l’enfance et l’adolescence du père de la révolution cubaine, ainsi que ses premiers pas sur la scène politique.

26 juillet 1953 : 150 compagnons de Fidel Castro attaquent la Moncada, caserne occupée par un millier de soldats de Batista près de Santiago de Cuba afin de s'approprier les armes pour initier la Révolution.Ce fut un échec sanglant qui fut suivi d'une répression atroce.

Robert Merle (auteur entre autres du célèbre "week-end à Zuidcoote"), après avoir retrouvé les survivants du drame,raconte ces heures tragiques.

En collaboration avec la Fondation Ortiz de la Havane (centre de recherche en anthropologie), l’association Cuba Si France Ouest et le CERCI (CEntre de Recherche sur les Conflits d’Interprétation de l’Université de Nantes), le 8ème numéro des « Cahiers des Anneaux de la Mémoire » est consacré à Cuba sur le plan de l'esclavage et de l'afrocubanité.

Publié pour la première fois en 1927 à Cuba, ce livre est devenu un classique de la littérature sociale cubaine et a été réédité de nombreuses fois. Dans cet ouvrage, Ramiro Guerra retrace l'histoire économique et sociale de l'île. L'expansion de la production sucrière, l'organisation de la culture de la canne dans de gigantesques domaines puis la mainmise des sociétés nord-américaines sont les fils conducteurs qui expliquent la disparition des petits propriétaires blancs et, après l'abolition - tardive - de l'esclavage, la substitution de la main-d'oeuvre locale par des travailleurs migrants aux bas salaires, la destruction du tissu industriel et commercial de l'île, bref, la réduction d'une nation à ce que l'on a appelé depuis une économie de plantation.

Le nom de Francisco Frías y Jacott, comte de Pozos Dulces, est étroitement lié à l'histoire de Cuba au milieu du XIXe siècle. D'abord proche des groupes annexionnistes, il devient l'un des principaux animateurs du mouvement réformiste tant sur le plan économique que politique. Cet ouvrage retrace la biographie et analyse l'oeuvre de ce personnage controversé en tentant de démêler les fils d'une existence qui, au-delà de ses évidentes contradictions, trouve finalement sa cohérence dans sa préoccupation constante pour le sort de Cuba

Alberto Korda, Alberto Diaz de son vrai nom, est l'auteur de la plus célèbre photographie du Ché. Cet album bichrome retrace une partie du parcours de cet homme, témoin privilégié de la Révolution cubaine. D'abord des nus féminins, puis des photographies de mode, et enfin la Révolution.

Une vue d'ensemble sur la Cuba révolutionnaire présentée par des auteurs cubains dont les travaux font référence dans leur pays. Il dresse un panorama de l'histoire des luttes du peuple cubain, des réalisations accomplies par sa révolution et des problèmes rencontrés dans la période actuelle d'hégémonie mondiale des États-Unis. Cet ouvrage s'inscrit dans la continuité du programme de " Recherches pluridisciplinaires sur l'économie et la société cubaines " du CNRS, dont l'équipe de chercheurs est coordonnée par Rémy Herrera, comme également dans les programmes du Forum du Tiers-Monde (Dakar), coordonnés par Samir Amin, et ceux du Forum mondial des Alternatives.

Comment comprendre cette exception cubaine qui survit à une centaine de kilomètres de Miami, quinze ans après la dissolution de l'Union Soviétique. Cette chronique, fruit d'une longue expérience vécue auprès des Cubains, est loin des mises en procès comme des hagiographies. Après un premier séjour à Cuba en 1996, Michèle Villanueva enseigna pendant l'année 2000 à l'Université de La Havane. Depuis, elle séjourne régulièrement à Cuba.

En présentant les assises de la révolution cubaine de 1959, l'ouvrage permet de comprendre la réalité sociale, économique et politique de ce pays.

Les auteurs analysent en 1982 le bilan social de la Révolution cubaine dans un environnement hostile.

" Pourquoi le gouvernement des Etats-Unis ne lève pas le blocus contre Cuba ? Je vais vous répondre : parce qu'il a peur. Il craint notre exemple." Felipe Perez Roque ministre cubain des Affaires étrangères
" La démocratie et les droits de l'homme ne nous intéressent que très peu (...) Si la démocratie et les droits de l'homme nous importaient, nos ennemis seraient l'Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque." Wayne S. Smith, ancien responsable américain de la Section des intérêts des Etats-Unis à Cuba 

Malgré le rideau de fumée entretenu par les médias dits libres, nous assistons à l'émergence de nouvelles formes de résistances dans les pays du Sud, notamment en Amérique latine. Ces résistances font apparaître un nouveau front de lutte contre l'ordre impérial US. C'est en partant du point de vue de la résistance de Cuba que les auteurs nous montrent que Cuba n'est plus aujourd'hui cette île isolée. Et le Venezuela de Chavez n'est pas le seul à rejoindre la lutte. Ce livre n'est pas une analyse géostratégique de plus : il apporte des perspectives inédites en se basant sur des faits souvent méconnus tant ils sont masqués par les médias. Et ce ne sont pas les campagnes haineuses de " Reporters Sans Frontières " qui nous démentiront...Dites-vous simplement que c'est l'Histoire qui redémarre.

Le Bacardi est-il du rhum cubain, comme le suggère la publicité? D'après l'auteur, journaliste colombien, il est surtout anti-cubain. La société Rhum Bacardi est à l'avant-garde de la guerre politico-économique contre l'île socialiste. Elle a activement soutenu la CIA, l'extrême droite américaine et la mafia anti-cubaine de Miami dans leurs activités clandestines illégales. Un livre qui soulève le voile sur les troublantes relations des entreprises privées avec le terrorisme d'Etat.

Basé sur une série d'interviews précédées d'introductions très bien documentées. Un ouvrage de référence pour quiconque veut connaître les véritables intentions et la politique de ceux que l'administration américaine a choisi d'appeler "démocrates" ou "dissidents des droits de l'homme"

" L'un des piliers de la politique de l'administration Bush à l'égard de Cuba c'est l'affirmation que le pays de M. Fidel Castro est un "Etat terroriste" aux intentions hostiles à notre égard [Etats-Unis]. [...] M. Bush n'entend pas dialoguer avec Cuba, pays ayant pourtant toujours lutté, indiscutablement, contre le terrorisme. Ce dialogue pourrait offusquer les exilés de Floride qui soutiennent une ligne dure contre La Havane, et pourrait faire perdre des voix au frère du président lors des élections pour le renouvellement de son poste de gouverneur de l'Etat. [...] Affirmer que Cuba est un "Etat terroriste" sape notre crédibilité là où nous en avons le plus besoin, en l'occurrence dans la lutte contre les vrais terroristes. " M. Wayne Smith, ancien responsable américain de la Section des intérêts des Etats-Unis à Cuba

Les relations entre Cuba et les Etats-Unis doivent être analysées à l'aune d'un postulat incontestable : dans le monde actuel, la diplomatie entre les différentes nations n'est pas régie par la force du droit mais par la loi du plus fort. La violence terroriste a été le principal moteur des relations entre les deux pays. Dans l'histoire des relations internationales, Cuba a été le pays qui a souffert de la plus longue campagne de terreur, orchestrée par la première puissance mondiale. Il n'existe pas d'autre équivalent. Ce truisme serait connu de tous au sein des sociétés occidentales s'il y existait une quelconque propension à la vérité objective. Seize textes tentent de faire la lumière sur la complexe question cubaine et sur les racines et les objectifs de la politique étrangère des Etats-Unis depuis la fin du XVIIIe siècle.

Au cours des ans, Robert Ménard, le secrétaire général de Reporters sans frontières, est arrivé à s'ériger en référence universelle. Son but déclaré : la défense de la liberté de la presse. Noble but... auquel personne ne peut refuser de souscrire ! Pourtant, lorsqu'il s'agit de Cuba, tout dans son profil fait de lui un agent de la CIA, soutient Jean-Guy Allard. A Miami, l'associée de Ménard, Nancy Pérez Crespo, a développé un véritable réseau d'agences d'information cubaines dont la prétendue " indépendance " est garantie par les subventions millionnaires d'organismes obéissant aux orientations de la CIA. Le groupe de Nancy Crespo est ouvertement lié à un réseau d'individus qui ont participé activement aux campagnes en faveur du terroriste international Luis Posada Carriles et pour la libération d'Orlando Bosch, le terroriste le plus dangereux du continent, selon le FBI lui-même. En quelques chapitres, l'auteur retrace aussi l'histoire des relations suspectes de Ménard avec les grandes fortunes du monde français des médias qui ont fait de lui un intouchable dans toute la presse de France.