Le Parc National de Guanahacabibes fait partie des projets soutenus par l'association ¡Hola Cuba!

Le Parc National Guanahacabibes

L'ensemble de la région est classé : de la côte nord avec ses 89 km de mangroves au littoral sud avec ses 108 km de sable blanc et de récifs coralliens (19 espèces d’orchidées, 192 espèces d'oiseaux, 600 espèces de plantes, 35 variétés de mammifères, 21 de reptiles 16 d’amphibiens sans oublier les tortues de mer)...

Pratique

Depuis Pinar del Rio (150000 habitants), capitale de l'ouest, une route goudronnée de 100 km mène via Sandino à La Fé puis à Manuel Lazo, où commence la réserve. La route goudronnée toujours mais avec de nombreux nids de poule mène après 35 km à la Bajada, où se situe la petite station écologique qui accueille les visiteurs.
De là, une route mène après 15 km vers le sud à l'hôtel Maria la Gorda, spot de plongée très réputé.
En prenant vers l'ouest (seulement avec autorisation), une route de 50 km (nouvellement goudronnée) mène au cap San Antonio, puis à l'hôtel (très isolé) du même nom. De nombreux animaux traversent la route, une vitesse excessive ou l'inattention sont un danger de mort pour la faune. Une extrême prudence s'impose donc. Pour pénétrer à l'intérieur du parc, il faut s'acquitter d'un droit d'entrée et être accompagné d'un guide.

Statut du parc

Le parc emploie une centaine de personnes et dépend du ministère des sciences et techniques et de l’environnement. Les promenades sont encadrées par un guide et les spots de plongées limités. Les employés du parc se consacrent à la recherche, à l’organisation des visites, la surveillance des lieux. Quatre espèces de tortues marines viennent pondre sur les plages du parc sous haute surveillance. Des associations viennent aider au moment des éclosions pour protéger les jeunes tortues des prédateurs; il y a entre autre des jeunes d’un club UNESCO de St Etienne, la FFEM (fonds français pour l’environnement mondial), l’université de la Havane, des volontaires…

Historique

• 1973 : le parc géré par le gouvernement est déclaré « zone protégée de la biosphère » par l’UNESCO
• 1987 :Toute la péninsule devient zone protégée de la biosphère
• 2001 : Le gouvernement déclare la péninsule zone protégée et y ajoute toute la zone côtière et les fonds marins pour fonder un grand parc national.
• La pêche non commerciale et la plongée sont autorisées mais limitées.

Géologie

Le parc se caractérise par des sols rocheux d'origine karstique et une formation calcaire appelée "dent de chien".

On y trouve des falaises (hautes de 20 mètres), des plages de sable corallien et de nombreuses criques. Lagunes et mangroves occupent le Nord.

Flore

De nombreuses formations végétales caractérisent le parc: 703 espècent constituent la flore dont 20% endémiques. Le palmier "guano" est utilisé pour les toitures.

Faune terrestre

La faune terrestre compte pas moins de 16 espèces d'amphibiens, 35 de reptiles, 192 d'oiseaux, 18 de mammifères.
9 des 22 espèces d'oiseaux autochtones de Cuba trouvent refuge dans la péninsule, qui est aussi un coulior de migration pour plus de 50 espèces d'oiseaux.
Des espèces endémiques de reptiles, anolis, maja, iguanes vivent dans ce biotope riche et diversifié.

Rivage et barrière de corail

Le parc inclut la zone maritime avec des récifs coralliens d'une beauté et d'une richesse extraordinaires. Les tombants de 300 mètres sont le paradis des plongeurs (la plongée avec bouteilles est contrôlée et s'effectue en groupe).
Mais un masque et un tuba suffisent pour découvrir l'univers des récifs coralliens. Le parc abrite 38 espèces de corail dur, 39 d'éponges, 27 de gorgones, 135 de poissons, etc.

Les rivages sont couverts de madrépores, conques... Les crabes jaunes et rouges pullulent traversant la route par milliers lors de la période de reproduction.

Les tortues marines

La péninsule est un lieu privilégié de ponte pour 4 espèces de tortues marines.

Les périodes de ponte et de naissance sont des période de grande activité au parc: des scientifiques et des étudiants viennent étudier et aider à la protection de ces espèces en danger. Les oeufs sont recensés et les lieux de ponte repérés afin que la mortalité à l'éclosion soit réduite.

Travail scientifique et de recherche

Le centre accueille des groupes de chercheurs; les employés font aussi de nombreux travaux de surveillance, soins, observations... A cela, il faut ajouter les activités pédagogiques auprès principalement des populations locales et bien sûr les visites guidées.

Les besoins

La nature peut être très dure sur la péninsule. L'ouragan Ivan a dévasté la région, détruisant entièrement un hôtel et endommageant l'autre. La force des vents fut telle qu'une épave a été expulsée du fond de la mer pour échouer sur terre.

Le parc manque de moyens (véhicules, jumelles, matériel informatique, photographique, matériel de plongée... toute chose qu'il est difficile de se procurer à Cuba avec l'embargo).

Si ce projet d'intérêt écologique et humain exceptionnel vous intéresse, n'hésitez pas!

Contactez nous.